Après un double EP gorgés de pépites musicales, les Lillois de Weekend Affair font des heures supplémentaires dans la pop électronique troublante et exaltée, taillée pour la scène comme pour les longs après-midis de bureau. Leur premier album "Welcome to your fate" sortira en mars 2015 chez le label bordelais Platinum records.
En amour comme en musique, les belles rencontres se font partout, mais surtout derrière un zinc. C'est précisément dans un bar lillois que Cyril Debarge - batteur illuminé du combo electro-pop We are enfant terrible - propose début 2012 à Louis Aguilar - songwriter folk tatoué – de prêter sa voix à son nouveau projet. L'affaire n'a pas encore de nom de baptême mais déjà une vibration commune autour des sonorités électro-pop. Ainsi qu'un univers visuel et textuel revendiqué : le bureau et même plus précisément, les relations adultérines au bureau.
En quelques mois, le duo donne vie à des compositions défiant l'exercice de l'étiquetage stylistique. Cold-wave ? New-wave ? Synth-pop ?Qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait du synthé. « Un jour j'ai découvert un synthé monophonique de 1971 dans le grenier de mon père explique Cyril. J'ai alors développé une passion pour cet instrument ». Une spontanéité qui fait écho à celle déployée par Louis, dont la voix sombre et trapue se frotte à un genre musical jusqu'ici méconnu. « Le gros défi pour moi c'était de me présenter sur scène sans guitare».
En avril 2012, le duo publie un premier single « Boxing Queen », dévoilé par l'entremise de la compilation « 3rd grab bag » du label Parisien DeBonton. Il se fraye ainsi un chemin vers ses premières scènes : dans le Nord, mais aussi à Rennes (Bars en Trans), Dijon (GeNeRiQ) ou Paris (La Maroquinerie). En janvier 2013, l'EP "Sweet Face" confirme le talent d'écriture des deux collègues. D'ailleurs Rubin Steiner, le touche à tout tourangeau, ne s'y trompe pas en leur proposant de produire leur premier 4 titres. Desquels JD Beauvallet dira : "très cool premier EP qui invite la pop-music pour quelques pirouettes coquines".
Des lors les concerts s'enchainent mais c'est au Printemps de Bourges 2014 que l'aventure va prendre de l'envergure. Après leur passage remarqué sur France Inter, dans l'émission dédiée au festival « On parle musique » de Sylvie Chapelle, plusieurs labels s'intéressent au duo et veulent s'inviter dans l'aventure. Et c'est avec Platinum records que la relation est engagée.
Créé à Bordeaux en 1996, Platinum records se démarque en produisant des disques plus expérimentaux, entre bidouillages électro, collages sonores et revival electro 80 avec un fort esprit rock. Les artistes Rich Aucoin, Bikini Machine, Rubin Steiner entre autres véhiculent parfaitement la philosophie de leur label.